Mettez à jour vos Paramètres de Cookies pour utiliser cette fonctionnalité.
Cliquez sur 'Tout autoriser' ou activez uniquement les 'Cookies pour une publicité ciblée '
En continuant, vous acceptez notre Politique de confidentialité qui détaille comment vos données sont utilisées et sécurisées.
J'ai compris
Nous utilisons des cookies pour analyser l'utilisation de ce site par les visiteurs et vous offrir la meilleure navigation possible. Consultez ici notre politique de Cookies.
OK
Pour la liberté d'expression et de presse au Burkina Faso!!

Pour la liberté d'expression et de presse au Burkina Faso!!

1 personnes ont signé. Allons jusqu'à
50 soutiens

Clore

Finaliser votre signature

,
Pour vous désinscrire ou modifier vos données à tout instant, écrivez à unsubscribe@avaaz.org, ou utilisez le lien disponible dans chaque e-mail. Avaaz protégera vos informations personnelles et ne partage jamais les données avec des tiers.
Cette pétition a été lancée par Klowé W. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Klowé W.
a lancé une pétition à destination de
Le président Blaise Compaoré, Le juge de l'affaire de l'Ouragan, Me Halidou Ouédraogo, avocat d'Issa Lohé Konaté

Lundi 29 Octobre 2012, le tribunal de grande instance de Ouagadougou au Burkina Faso a condamné Issa Lohé Konaté, directeur de publication du journal hebdomadaire l'Ouragan et Rolland Ouédraogo un de ses rédacteur, pour diffamation, injure et outrage à magistrat.

En effet, l'Ouragan a publié début aout 2012 plusieurs articles concernant le procureur du Faso, Placide Nikiéma, impliqué dans une affaire de contrefaçon et trafic de faux billet.

Les propos n'ont pas été tendre «Le procureur du Faso: un torpilleur de la justice?» ou «Déni de justice, le procureur du Faso, un justicier voyou?»

Le 16 septembre 2012 "Le Pays" publie un article d'Issa Lohé Konaté intitulé "Menace contre le directeur de publication de l'Ouragan".

Il y dénonce des cas de menaces et d’intimidation dont il est victime de la part d’individus se présentant comme des responsables de la justice. Il estime que si manquement il y a eu dans l’exercice de son métier, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) est l’institution habilitée à le rappeler à l’ordre. Il n'en a rien été.

Le 29 octobre 2012, après un dépôt de plainte du procureur Placide Nikiéma, les deux journalistes sont jugés et condamnés à 12 mois de prison ferme, 4.5 millions de Fr CFA de dommage et intérêt et 6 mois d'interdiction de parution de l'Ouragan.

A savoir que le directeur de publication a reconnu les faits et a présenté ses plus plates excuses au procureur ainsi qu’à toute sa famille, reconnaissant avoir commis une faute professionnelle... excuse balayé par le procureur estimant avoir été "trainé dans la boue"...

Depuis l’existence de la presse au Burkina Faso, de telles sanctions n’ont jamais été enregistrées. Si fait qu’on se demande si ce maximalisme tient au délit ou à la qualité du plaignant.

Reporters sans frontières est très préoccupée par la sévérité de ces peines, "Prison ferme et amendes asphyxiantes ne sont jamais une réponse juste à une faute commise dans l'exercice de la profession de journaliste", a déclaré Christophe Deloire, secrétaire général de l'organisation.


Issa Lohé Konaté et son avocat, Me Halidou Ouédraogo, ont fait appel à la décision de justice. Aidons-les pour que la peine devienne raisonnable!
Publiée (Mis à jour )